Le Renouard : Géographie

 

 

 

 

Mémoire et Patrimoine du Renouard

 

présente

 

Géographie du Renouard

 

61120 - LE RENOUARD

Les habitants prononcent traditionnellement "Lernouas".

Situation :

Longitude : 0.1 - Latitude : 48.9

Le Renouard,  est situé en plein Pays d'Auge, entre les rivières la Divcs et la Vie, ;à l'extrémité occidentale du canton de Vimoutiers, dont la distance est de 12 kilomètres, d'église à église. Cette commune est circonscrite par celles de Crouttes, des Champeanx, d'Ecorches et de Saint Gervais des Sablons (Orne), de Garnetot et des Autels Saint Bazile (Calvados). 

Sa plus grande longueur du sud au nord, prise du Bois des Ventes, au confluent de la Monne et de la rivière de Crouttes, est de 7.400 mètres ; sa plus grande largeur prise du hameau des Hommais à celui des Buttes est 3.600 mètres.

Le Renouard s'est accru le 7 septembre 1840, par la réunion de la commune du Ménil Imbert à son territoire.

La superficie totale est de 1446 hectares. 

Extrait de la Carte IGN n° 1714 O  

1 commune - 2 vallées

La Monne, en coulant du sud-ouest au nord-ouest, divise la commune en deux parties inégales. Sa vallée est d'une grande fécondité. La rivière qui a peu d'importance, décrit ses méandres au milieu des prairies, à l'ombre des grands peupliers et de quelques bouquets d'aunes, entre des collines aux pentes arron­dies, couvertes de fermes et de hameaux.

La vallée dans laquelle coule la rivière du château est bien moins pittoresque ; elle laisse sur sa droite des hauteurs qui atteignent 261 mètres d'altitude, où l'on voit encore quelques champs de labour ; puis ça et là des taillis de peu d'étendue.

Les hauteurs qui dominent les affluents de la Monne (rive gauche) ont 230 mètres au-dessus du niveau de la mer et séparent le bassin de celle rivière d'avec celui de l'Oudon, rivière qui se jette dans la Dive, un peu au-dessous du bourg de Saint Pierre sur Dives.

 

Sols et relief

Son sol, presque partout montueux et accidenté, est généralement d'une grande fertilité, et acquiert en certains endroits une valeur considérable. Ses nombreux vallons, ses riantes collines, lui donnent un aspect des plus pittoresques. Sa vigoureuse végétation, favorisée par l'humidité qu'y entretiennent un grand nombre de ruisseaux, ses beaux plants de pommiers qui produisent en abondance des cidres et des eaux de vie renommés, ses gros pâturages désignés sous le nom de cours, de près et d'herbages (où paissent de nombreuses bandes de vaches, dont le lait est converti en beurre de premier ordre et excellents fromages), sont pour les propriétaires de ces terres fortunées, la source de grandes richesses.

 

Toponymie :

Origine de l’appellation : Le Renouard est un ancien nom de baptême germanique qui s’écrivait autrefois « Ragin-ward » en composition avec le mot ragin = « conseil » et le verbe warden « garder ». 

(Source : IGN – Toponymie)

Anciennes appellations successives : Noms de paroisse éponyme : vers 994, Mesnilium Renardi (Charte de Richard 1°), puis, Mesnilio Regnouardi, Regnourdo, Mesnilium Renoaldi, le Regnoart, et le Regnouard, (Carnets de Charles Vasseur). - Nom de fief en 1665 : Mesnil-Regnouard

(Source : Documents de la Société Historique de Lisieux)

Les autres noms de lieux ont pour origine : 

- des noms propres qui ont été donnés par extension aux terres possédées, ou inversement. 

Le Menil Imbert est composé du mot courant "ménil", maison, demeure, exploitation, et du nom de personne d'origine germanique "Imbert" lui-même composé de "Im", racine obscure et de berth qui signifie brillant, illustre .

L'Hôtellerie Faroult est composé du mot courant "hotel", auberge, logis, et du nom de personne d'origine germanique "Faroult" lui-même venant de "Fara" qui signifie famille et entre en composition robable avec le mot "wulf", loup.

La Fontaine Boivin

Le Hameau Bourdon

Le Château de Corday

Saint-Aubin

Saint-Bazile

(Source : IGN – Toponymie)

- des mots révélateurs de la nature du sol, de l'état des terres, des cultures ou de l'activité qui s'y faisaient, d'une localisation, d'un espace caractérisé (la Cour * - voir "Parler Normand")  .

La Cour des Buttes ou Les Buttes

La Garenne

Les Bruyères 

Les Sept Vergées

La Forge

Le Moulin à Tan

La Tuilerie (révélateur d'une implantation)

La Briquetière (ou le Haut des Manis, révélateur d'une implantation)

La Lisière

La Ferme des Bois

Le Bois du Château

La Cour ou la Ferme des Peupliers

Le Bourg

Le Village : ancienne agglomération du Ménil Imbert sur la route de Trun à Livarot.

Les Heurtels ou Village des Heurtins

Les Cinq Acres : Cette mesure de superficie n'a pas la même valeur en Haute Normandie (56 ares environ) et dans l'Orne (80 ares environ) où elles étaient utilisées.

- des mots révélateurs du nom des occupants ou de ses propriétaires

La Cour Chastel

La Cour Roger

La Cour de l'Espropiat

La Fourrière à Madelon (!) 

Le Prè Durand

Le Prè Rosey

Le Prè Chouquet

Le Prè Feuillet

Le Prè Picot 

Les Près Picots ( à moins que dans ce prè, on élevait des picots, des dindons !)

Origine à déterminer pour les lieux dits suivants :

L'Oisellerie

L’Ortier

La Béquetterie

La Coulonche

La Londe

La Cour aux Filles (correspond à la cour de l'ancienne Ecole de Filles)

La Couture de l'Eglise

Les Coutures

Le Coutil

La Cour de la Chouette

Le Marquisat

Les Platis ou Le Platil

Les Volontés

La Demi-journée

Les Coutils

Le Hubet ou Hulet

Le Peret

Les Gontiers

La Cour du Déluge

La Cour du Champ

La petite Couture

La Crique

Le Prè aux Pauvres

La Lune

La Picotière

La Sibotiere

Les Vignères

La Vignette

Les Ventes

Le Bois des Ventes

Le Chêne au Loup

Le Moncel

Le Tilleul

L'Epinette

Les Champs Margerits

La Cour des Manis ou Les Manis

Les Manouries

Les Oucques

Les Parcs

Les Parcs Bailleuls

Les Parcs Creviers

Les Peines

Les Tremblayes

Les Vicquelières